Recette n°190 : poulet au citron du chemin du fort de Porticcio, oint d'huile d'olive des Mées, de romarin thym et sauge de la falaise de Kermorvan, d'ail d'Arleux

Ingrédients : il faut s'y prendre le matin pour le repas du soir
- un beau poulet de Loué (1200 à 1500 g environ) prêt à cuire
- 4 ou 5 cuillers à soupe d'huile d'olive des Mées, rapportée par Michel et Andrée
- 6 gousses d'ail d'Arleux
- un gros citron cueilli dans le jardin de Renée sur le chemin du fort de Porticcio

- une poignée de feuilles de sauge du jardin de Mamy Françoise à Kermorvan
- deux ou trois branches de thym
du jardin de Mamy Françoise à Kermorvan
- cinq ou six branches de romarin cuielliies sur la falaise de Kermorvan
- une petite poignée de gros sel de Guérande
- dix grains de poivre noir non moulu

Préparation :
1 - hacher grossièrement thym, romarin, sauge et peler les gousses d'ail
2 - au hachoir électrique à persil, hachere finement ail, thym, romarin, sauge, grains de poivre avec la moitié de l'huile
3 - mélanger le hachis obrenu avec le reste de l'huile et le sel, de façon à obtenir une sorte de pommade onctueuse
4 - oindre à la main (c'est un peu cochonou comme manip) longuement le poulet avec cette pommade, tant à l'extérieur qu'à l'intérieur
5 - mettre le citron entier (et lavé) dans le poulet de façon qu'il dépasse légèrement ; s'il este des feuilles au citron, les laisser apparentes car c'est très décoratif (je l'ai fait mais ai oublié de prendre une photo ; quel dommage !)
6 - déposer délicatement le poulet ainsi extrèmement oint (on dit que c'est de cette recette que vient l'expression "donner l'extrème onction à un poulet") dans le plat destiné à aller au four, couvrir et laisser reposer plusieurs heures
7 - une heure et demie avant de dîner, mettre le four à préchauffer à 250C ; quand il est chaud, enfourner le plat couvert
8 - au bout de 45 minutes de cuisson, découvrir le poulet et le laisser cuire encore 15 à 30 minutes découvert afin qu'il devienne croustillant et bien cuit dedans.
9 - servir aussitôt avec salade verte et pommes de terre rôties (nous l'avions accompagné de copeaux de céleri-rave sautés dans la graisse de canard de Piegut, Dordogne, que Michel avait cuits à point)

Observations :

1 - recette préparée le samedi 31 mai à Quiberon pour Michel Pioger et Madame, qui nous faisaient l'honneur de dîner chez nous
2 - bien que le céleri fût une idée de moi, je n'en ai pas mangé (j'ai horreur de ça) et ai préféré des grosses pâtes (des lumaconi de chez Panzani); cuites 15 minutes à l'eau salée et légèrement huilée, de façon à être juste al dente ; saucées ensuite à la graisse de canard chaude, elles sont délicieuses.